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L’épouse du dieu des eaux de Yun Mi Kyung

22 Août

L’éditeur « Clair de Lune » s’est lancé dans l’aventure de nous sortir cette fresque « historique-romanesque », tiré tout droit des légendes coréennes de « Habaek, le dieu des eaux ». La série est encore en cours en Corée… avec l’apparition bientôt du 15ième tome.

« Habaek » a été un vrai coup de cœur pour moi… tout simplement grâce à ces dessins détaillés (mais pas surchargés !).

Tout commence par un souvenir ; une petite fille à qui on annonce qu’elle est liée par le fil rouge (du destin) à deux hommes. Quelques années plus tard, Soah se voit vendue pour devenir la femme du dieu de l’eau, Habaek. On dit qu’il est un monstre effroyable. Mais pour le bien de son village, elle espère bien donner sa vie pour que la pluie tombe à nouveau sur leurs champs.

Finalement, la mer emporte Soah et elle échoue… dans le royaume des eaux.

Elle découvre la vie des dieux, les complots et les intrigues « de la cours » et petit à petit son mari… qui a la particularité d’avoir la taille d’un enfant.
A côté, elle tombe dans les bras d’un jeune homme découvert au clair de lune qui est bien plus proche d’elle que Soah pense.

A ce niveau-là, je dois m’arrêter car ce serait du spoiler intégral… bien qu’on l’apprenne assez vite que Habaek et ce mystérieux inconnu ne font qu’un, il faut attendre plusieurs tomes avant que Soah s’en rende compte également (même si elle s’est posé la question).

Si dans un premier temps, l’histoire tourne autour de Soah et Habaek. L’auteur va finalement plus loin et se permet des chapitres du passé pour comprendre le présent. (c’est que les intrigues de la cours sont légions, les liens du sang ont s’y perd facilement également… du coup, ces « regardons le passé » sont très important et intéressant).

Soah reste une jeune femme qui ne veut que le bonheur (le sien et celui des autres) sans réellement avoir une petite touche qui en fait l’héroïne à qui on s’attache. (malheureusement). Habaek prend toute la charge de l’histoire !

L’auteure met plusieurs personnages en avant à leur côté comme cet étrange médecin ou bien encore Houyé, le général de Habaek qui donne l’occasion de penser qu’un trio amoureux aura lieu (alors qu’au final, c’est bien plus compliqué et intriguant que cela). Mais on a cette impression qu’au final, tout ce joli monde se retourne contre le couple. (ils n’ont pas de chance).

Au final, cela a tout du livre pour jeunes filles avec une part de légende mais surtout un graphisme exceptionnel que ce soit des personnages ou des décors.

Savior de Benjamin

8 Août

Nous sommes dans un monde où les comportements sont basés sur le désir de sexe et d’argent. Un monde imaginé bien sûr… Soudain, un horrible virus contamine l’humanité et transforme les gens en zombies. Des zombies qui aban- donnent leur agressivité et ne pensent qu’à danser. Insoutenable ! Heureusement, le sauveur est là, avec ses pouvoirs. Tout va-t-il rentrer dans l’ordre ?…
Dès la première des trois histoires de ce recueil, le ton est donné. Humour noir sur fond d’images aux couleurs cataclysmiques. Ce n’est pas pour rien que l’un des romans de Benjamin s’intitule «Où allons-nous ?»…

Savior est la 4ième et le dernier album de Benjamin sorti en France. Benjamin qui n’est jamais content de ses travaux, en a profité pour remanier totalement ce livre pour sa sortie française.

Ici, il nous présente trois histoires.
La première (« The guitar from heaven ») est celle d’un ange qui tombe du ciel. Il découvre l’horreur de vivre sur terre avec les infâmes humains. Dans sa main, une guitare qui ne le quitte pas.
Une histoire plus proche de la métaphore que du récit fantastique, elle n’en reste pas moins ma préférée de l’ouvrage. Comment voir du bon en l’être humain lorsque ce dernier ne fait que détruire. On remarque également que cet ouvrage est sans doute un des plus flashy ! Un gros chapitre dans les tons trèèès rose.
La deuxième histoire est sortie au Japon dans un recueil avec d’autres artistes.
Quant à la troisième, voilà un récit inédit.

Chacun critique la société à sa manière. Je trouve qu’il y a une bonne place également à l’amour (je trouve Benjamin fort romantique^^’ – fleur bleu presque…).

J’ai toujours un peu de mal à apprécier la mise en page du texte et le texte en soit qui reste fort, si pas « poétique », très « romancé ».

Après, il y a des bonus habituels avec des illustrations et leur explication, il raconte aussi son aventure à faire un premier clip pour Jena Lee, une interview, quelques images de lui-même, etc.

Très contente de cette sortie, un autre bijou de la part de Benjamin et de son éditeur français, Xiao Pan.

[Des héros de comics américains… lui qui n’en a jamais lu]

Flash de Benjamin

22 Juin

Benjamin est un jeune artiste chinois. Il tente à travers ses œuvres de faire passer des messages, des croyances, des idéologies.

Les illustrations de Benjamin sont toutes travaillées grâce à des programmes d’image et à sa (méga grande) tablette graphique.
Benjamin aime les tons flashy (ses dédicaces se font aux highlighters), mixer les couleurs, ajouter un floutage. Il représente des personnes dans la vie de tous les jours, dans la joie, la tristesse, la colère ou la sérénité.

Pour avoir lu, la plupart de ses œuvres sorties en France, je peux clairement dire que ces histoires sont souvent incompréhensibles pour moi, voir incomplètes et que je ne vois pas où l’auteur veut en venir…
Malheureusement, j’adore vraiment son graphisme, c’est pourquoi, je pense que Flash est un très bon compromis puisque c’est un énorme artbook (format 240×320) de 160 pages mixant ses illustrations travaillées à l’ordinateur et ses croquis.

On retrouve certains de ses dessins vu dans ses précédents manhua mais également une belle palette de nouveautés dont ces travaux pour l’affiche d’un jeu vidéo.

L’artbook se termine par un texte de l’auteur sur lui-même et ce qui l’entoure.

Cette année, Benjamin est apparu de nombreuse fois en France. Bien qu’il est ouvert son école d’art à Pékin !!
Il fait également une apparition éclaire ce 2 juillet 2011 à la Japan Expo.

« Je sais parfaitement tout ce dont j’ai besoin. La musique, l’écriture et le dessin. Voilà tout ce qui fait mon bonheur. »

Comme c’est l’article sur Orange de Luthien qui m’a donné envie de réouvrir mon artbook, je vous invite à aller voir son avis sur l’artiste en question!

Memories of Retrocity : Le journal de William Drum de Bastien Lecouffe Deharme

16 Mai

A la veille de l’hiver 2004, William Drum, ex-inspecteur de la police criminelle de Chicago, est exilé par ses superieurs à Retrocity.
Cité déchue, fermée sur elle-meme, que l’on tente de faire disparaitre des consciences depuis plus d’un demi-siecle.
A l’aide d’une machine à écrire trouvée dans son appartement, William se lance dans la rédaction de son journal de bord, et s’enfonce dans la ville.
Une ville hors du temps, que les citoyens ont depuis longtemps désertée.
Une ville où la mécanique remplace les organes humains.
Une ville malade et rongée par un étrange virus.
Une ville de laquelle on ne revient pas.

Voilà quelque temps, je ventais déjà un ouvrage qui n’apparaitrait que plusieurs mois plus tard, « Le journal de William Drum » de B.

Au final, valait-il l’attente impatiente, voir fiévreuse qu’il m’inspirait ?

Soyons clair, OUI.

Présentation de l’objet

L’œuvre en question a plusieurs parties… L’ouvrage lui-même avec les textes de William Drum et les illustrations, un merveilleux CD amenant le son au récit et ajoutons les trois cartes illustrés.

L’ouvrage est possédé par une couverture en relief et du papier glacé. Très belle illustration. Très esthétique. Très Hover[ien].

La bande son colle parfaitement au récit, la musique du bar, la voix de William, les bruitages, le style années 50.

Contenu

William Drum se retrouve plongé à Retrocity, ville lugubre, mal saine et mécanique. Son salut, il le  cherche dans une machine à écrire. C’est finalement son journal intime que nous lisons. Ses impressions. Ses déambulations. Ses élucubrations. Ses sentiments. Ses délires. Sa fin ? Nous découvrons Retrocity…

Récit époustouflant qui nous ait présenté, tout cela en accord avec les clichés incorporés et poussé à l’extrême de la vie grâce à la bande son.

Un sentiment glauque qui s’attache à la lecture. Un monde à part, fait d’être humain plus fantomatique que vivant, proche des cyborgs, de la mort, de l’obsession.

On en prend plein la gueule, les yeux et les oreilles. Un roman graphique exceptionnel. De la qualité à chaque point de vue. Originalité. Une non-fin apothéotique (présageant le retour de cet univers).

A retrouver du côté des Editions du Riez.

Memories of Retrocity Stories en réservation!

4 Déc

Une petite note pour parler du roman graphique (rassemblant illustrations et textes), le journal de William Drum de Bastien Lecouffe-Deharme qui est maintenant en pré-commande aux éditions du Riez.

Comme j’ai des amis qui ont apprécié que je leur passe la bonne nouvelle, je me dis qu’une note s’imposait pour ceux qui voudrait découvrir l’artiste ou le soutenir.

« À la veille de l’hiver 2004, William Drum, ex-inspecteur de la police criminelle de Chicago, est exilé par ses supérieurs à Retrocity.
Retrocity, la Cité déchue, fermée sur elle-même, que l’on tente de faire disparaître des consciences depuis plus d’un demi-siècle.
À l’aide d’une machine à écrire trouvée dans son appartement, William se lance dans la rédaction de son journal de bord, et s’enfonce dans la ville.
Une ville hors du temps, que les citoyens ont depuis longtemps désertée.
Une ville où la mécanique remplace les organes humains.
Une ville malade et rongée par un étrange virus.
Une ville de laquelle on ne reviens pas. »

Il sortira le 15 mars 2011 (et j’espère de tout coeur que ce sera cette date car par après, je partirais à Londres pour quelques mois sans l’espoir de le lire avant mon retour), contientra 120 pages illustrés dans du jolis papiers, la couverture cartonnées et tout et tout.

Voici le lien pour la réservation, il coûte la modique somme de 30euro, vous pouvez payer par chèque ou par paypal, de n’importe où dans le monde et se trouve donc sur le site des éditions du Riez.

De plus, les 200 premiers acheteurs auront droit à divers bonus!! Comme 3 cartes illustrés tirées du graphic novel, une bande son originale accompagnant le monde de Retrocity et bien d’autres.

 Ne vous genez pas pour l’acheter!

En tout cas, moi, je ne me suis pas genée pour le pré-commander et après cela, on n’a plus qu’à attendre gentillemment…

Pour en savoir plus sur ce roman graphique, les travaux de B., vous pouvez retrouver son site à cette adresse, retroprocessus.com.

 ©B.