The infernal devices : Clockwork Angel de Cassandra Clare

24 Mai

When sixteen-year-old Tessa Gray crosses the ocean to find her brother, her destination is England, the time is the reign of Queen Victoria, and something terrifying is waiting for her in London’s Downworld, where vampires, warlocks and other supernatural folk stalk the gaslit streets.

Friendless and hunted, Tessa takes refuge with the Shadowhunters, a band of warriors dedicated to ridding the world of demons. Drawn ever deeper into their world, she finds herself fascinated by- and torn between – two best frinds and quickly realizes that love may be the most  the most dangerous magic of all.

Clockwork Angel nous emporte dans le monde des Shadowhunters de la saga « The Mortal Instrument » quelques siècles plus tôt pour une nouvelle trilogie. (ça, j’en suis moins sûr).

Le roman commence rapidement avec l’arrivé de Tessa Gray sur le sol londonien et son enlèvement par les Dark Sisters (outch, on passe).

On se retrouve, dans le XIIème siècle de l’ère de la Reine Victoria, cette jeune héroïne (16 ans) un peu spéciale, voir même particulière. Ce qu’elle ne se doutait pas. (je ne dirais rien) Tessa semble être la petite souris la plus douce et la plus gentille au monde. Ce qui pourrait faire peur et tourner l’histoire en ramassis de bons sentiments sirupeux. Mais finalement, elle n’est pas si mièvre, même plutôt loin. Elle tente de retrouver son frère, sa seule famille restante. Et cet objectif sera toujours à son esprit, lui donnant assez de cran pour avancer.

A ces côtés, on retrouve les Shadowhunters dans l’institut de Londres ; Charlotte et son mari Henry sont un couple assez étrange, complètement atypique, je dirais même impossible ; Jessamine, une jeune lady égoïste et égocentrique et puis finalement Jem et Will… Sur la 4ième de couverture, ils sont décrits comme le futur trio amoureux avec Tessa

Cette 4ième de couverture est très mauvaise, même s’il y a une relation amoureuse entre les trois, c’est très loin d’être le centre de l’histoire. Et elle est à peine travaillée ! En tout cas, Jem et Will sont l’opposé d’une pièce aussi bien physiquement que mentalement. Le premier est asiatique et cache son passé familiale et le second est le rebelle qui n’accepte pas que les autres puissent l’aimer.

On retrouve les ancêtres de nos héros de « The mortal Instruments » et un personnage de la saga : Magnus Bane, le warlock ! Ravie de le retrouver.

Les descriptions sont très « voyantes » que ce soit pour l’environnement ou pour les actions des personnages. J’ai aimé lire des paysages d’époque des lieux dont j’ai l’habitude de me promener (y a quand même mieux que Hampstead Heath, Hyde Park et Fleet Street).

L’auteure a le don de tourner tout ce qu’on pensait en « ah ben, je suis à côté de la plaque ». De plus, elle joue sur les automates en tant qu’ennemis… pas mal comme monstres.
Il y a des sujets plus recherché aussi comme par exemple la place de la femme dans la société au XIVième siècle (Charlotte et Jessamine, complètement à l’opposé sur le sujet également).

L’écriture est redoutable, nous entrainant entre le rire et le frisson d’horreur.

Evidemment à la fin du tome, on reste sur sa faim, beaucoup de questions restent en suspens (Will !!! >.<), l’intrigue est partout. Et le second tome, Clockwork Prince ne sort que le 6 décembre aux USA.

Une nouvelle trilogie très bien menée, l’auteure a pris marque avec la première saga, elle est plus mature malgré son attachement à garder quelque part le même genre de personnage (Will = Jace) et cette manie d’avoir un triangle amoureux (qui pour le moment n’est pas trop présent).

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