A treize ans Talia sera bientôt mariée de force et devra se comporter en épouse docile. Pourtant son esprit est rempli de légendes au sujet des Hérauts de Valdemar et elle ne souhaite qu’une chose: échapper à cette servitude. Aussi pense-t-elle vivre un rêve lorsqu’elle croise la route d’un Compagnon, un de ces chevaux légendaires qui choisissent les Hérauts. Et lorsqu’elle s’engage à le suivre, elle ne se doute pas des implications et du lien qui les unit désormais… Car Rolan n’est pas un Compagnon ordinaire et en choisissant la jeune fille, il l’a chargée d’une tâche bien lourde: celle de veiller sur la petite princesse héritière Elspeth. Et cette tâche s’avérera très dangereuse, car le royaume compte beaucoup d’ennemis prêts à pousser à la folie et même à tuer celle qui doit devenir le Héraut Personnel de la Reine.
Trouvé dans un rayon chez Gibert Jeune, les Hérauts de Valdemar ont tout pour plaire. Enfin, je le croyais.
Ce premier tome est un peu une initiation, autant pour l’héroïne Talia qui voit sa vie changer du tout au tout, que pour nous qui la suivons dans son apprentissage pour devenir Héraut.
Talia qui fuit sans se soucier de quoique se soit pour éviter un mariage forcé ou une vide austère, est une jeune fille de 13 ans qui s’est vu maltraité. Du coup, pendant tout le roman, elle se méfie de tout le monde sans jamais leur accorder sa confiance ou si peu. Vers la fin, il semble que ce ne soit plus le cas…
Mais en moins de 300 pages, on découvre 3 ans de la vie de Talia au Collegium, qui est un peu une école pour apprendre à être Héraut (mais on y retrouve également l’école pour les Barbes et les Guérisseurs, ainsi que les appartements de la reine).
Il n’y a pas d’actions dans ce roman, il est plat à ce niveau là. De même qu’il ne faut pas s’attendre à voir comment son ses cours… (à la Harry Potter)
D’ailleurs, la narration de son cours d’histoire, par exemple, est un peu bizarre comme si on avait affaire à un exposé et pas naturel de surcroît. Il y a également la scène du baiser qui doit être automatiquement, dans la tête de Talia, continuée par une scène où ils font l’amour. Je crois que c’est le moment le plus absurde que j’ai lu. (et ça m’a bien fait rire).
Il reste des zones d’ombre… que je peux sans doute mettre sur le compte de premier roman, on verra dans les suivants mais cette fois, je doute.
Talia semble avoir un lien puissant avec son compagnon, Rolan, un genre de cheval en mieux. Mais je ne l’ai pas ressenti…
Je me perdais souvent dans les noms des personnages, ils n’avaient pas droit à beaucoup d’information sur eux, ils n’étaient pas assez travaillés, malgré que l’auteure les utilisait souvent dans le roman.
Le côté manichéen peut être aussi assez horripilant. Les méchants sont méchants et les gentils… Même la jeune héritière mal éduquée qu’on a droit que vers la fin du roman est juste manipulé par des méchants, ce n’est pas sa faute si elle est caractérielle. Et pour la brave Talia, toute timide, c’est facile de corriger ce tempérament.
Pourtant, même si je le trouve court et qu’il aurait pu être étoffé, je ne me suis pas ennuyé et j’ai beaucoup aimé. C’est un livre d’apprentissage mais pour le coup, j’ai largement préféré le premier tome de La légende de Drizzt.
L'Endorphinage 
Comme toi j’ai bien aimé mais sans plus ce premier tome…j’attends de lire la suite pour vraiment me faire une opinion précise de cette saga !
je pense également qu’il faut voir la suite pour se faire une meilleure idée.
bonne lecture !
J’ai un avis un peu plus positif que toi, j’en garde un très bon souvenir car c’est un peu le livre qui a fait que je me suis tournée vers la fantasy (ensuite j’ai découvert Anne McCaffrey et là j’étais conquise).
ah! je n’ai jamais lu du Anne McCaffrey, je regarderais ce qu’elle fait!!