Au sortir de l’ombre de Syven

15 Avr

Londres, 1889. La guilde d’Ae protège les aethrynes depuis des siècles pour qu’elles se consacrent à leur tâche : garder piégés dans leur ombre de sinistres monstres avides de massacre, les gothans. Lorsque la secte des némésis s’attaque à ces prêtresses, l’organisation est ébranlée par la traîtrise de plusieurs agents d’importance. Les traqueurs William, Christopher et Heinrich, qui sont chargés de la protection de lady Eileen pour une nuit, n’imaginent pas les enjeux de la chasse dont ils feront bientôt l’objet. Mais dans l’ombre d’Eileen, attentif, « Il » sait ce qui est sur le point de se jouer.

Je n’ai pas spécialement adoré la couverture… Il manque un brin d’expression au personnage. La 4ième de couverture ? Je ne l’ai lu qu’après avoir commencé la lecture des premières pages. Parce que je me rendais compte que je ne comprenais rien à rien.

Et puis, au final, je n’ai pas été conquise par ce roman. J’ai résisté à la tentation d’abandonner ma lecture… Pour finalement, accrocher un peu après les 200 premières pages.

D’abord, les Gothans, qui sont-ils ? J’ai eu un peu de mal à les percevoir… évidemment, ils se cachent contre leur volonté dans une ombre.
Par après, je les considérais comme des Détraqueurs (Harry Potter) possédant un humain. Enfin pas n’importe quel humain, il fallait que ce soit une Aethryne (prêtresse pouvant atteindre plusieurs siècles de vie et ayant un pouvoir particulier).

Eileen, la (presque) seule touche féminine au roman est antipathique. Lui tordre le cou m’aurait fait plaisir. Parce qu’elle est tout aussi agréable avec les 3 traqueurs qui sont avec elle et qui la protège. Ce que j’ai retenu de ces trois derniers : un noir, un rondouillard et un dandy.
De plus, bizarrement, le personnage que j’ai affectionné est le Gothan d’Eileen… le côté sadique, sans doute.

Niveau présentation de l’histoire, on a droit à de court moment d’un personnage, pour sauter à un autre, puis un autre et revenir à ce qui se passe du côté du premier. C’était assez perturbant. La relecture était souvent de mise. L’auteur nous propose peut-être du coup, trop de personnages car au vu de ces passages courts d’un évènement, on a pas vraiment le temps d’apprendre à les connaître.

Par contre (oui, il y a du bien quand même), j’ai trouvé que l’histoire était sympa. L’intrigue est là et passe assez bien dans ma petite tête. Les évènements sont rapides, les personnages n’ont pas le temps de se reposer qu’il faut fuir, que les « méchants » les rattrapent. Méchants pas si méchant, ils ont juste une perception du bien différente. Leur point de vue se tenait largement si on prenait le temps de les écouter.

Puis, j’apprécie la fin ouverte et inachevée

Avec le recul, je me dis que j’aurais bien plus apprécié l’histoire si elle avait été continue avec chapitre et non ces passages d’un personnage/évènement à un autre, coupé en pleine action pour le ravoir par après.

Un avis assez mitigé, dans le négatif en plus, pardon à l’auteur qui sort son premier roman. Elle a le mérite de m’avoir dévié de mes sentiers battus.

3 Réponses to “Au sortir de l’ombre de Syven”

  1. Luthien 21 avril 2011 à 16:26 #

    Un livre qui me tentait bien !
    La couverture me plaît bien par contre, c’est ce qui m’avait attiré en premier d’ailleurs.

  2. Alexiel 23 avril 2011 à 11:45 #

    J’avais hésité à me procurer ce livre mais en soit l’histoire ne m’attirait pas plus que ça. Et ton avis me donne pas plus envie de m’y attarder pour le moment.

    Peut-être qu’un jour je le lirai pour me faire mon avis mais j’ai tellement de livres dans ma PAL que ça sera pas pour tout de suite.

  3. Syven 5 Mai 2011 à 13:46 #

    Bonjour Endorphinage !

    Je suis navrée que le livre ne t’ait pas plu, mais ne sois pas désolée pour ta critique, elle est sincère, argumentée, et même si elle est négative, eh bien les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. 😉

    A bientôt !

    ps: j’espère que j’ai bien rempli mon formulaire, la case de contact s’affiche en face du libellé de site web.

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