La confrérie de la dague noire : l’amant ténébreux de J.R. Ward

8 Déc

Sur un coup de tête me voilà avec ce premier tome d’une énième saga bit-lit. Dans quoi est-ce que je m’embarque encore ?

Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. À sa tête, Kolher, leader charismatique et implacable… L’un de ses plus fidèles guerriers est assassiné, laissant derrière lui sa fille, une magnifique jeune femme, une sang-mêlé qui ignore tout de son destin. Et c’est à Kolher qu’il incombe de faire découvrir à Beth le monde mystérieux qui sera désormais le sien…

Au  début, j’étais surprise de trouver quelques explications sur les termes propres au roman, au monde vampirique qu’à crée J.R. Ward. Mais je trouve ça sympa l’invention d’un langage.

On retrouve en début de tome Audazs, un des guerriers de la confrérie de la dague noire. Il espère que Kolher acceptera sa demande d’aider Beth, sa fille à passer le stade où elle deviendra une vampire à part entière. Malheureusement, leurs ennemies, les éradiqueurs ne sont jamais bien loin et Audazs meurt, laissant à Kolher le soin de s’occuper de Beth.

L’intrigue du livre est d’une simplicité enfantine, les méchants attaquent les gentils, les gentils sont là pour les supprimer.

Le mythe du vampire est à nouveau retravaillé… fini le sang des humains, beurk, ça nous tient pas en vie, ils ne boivent le sang que d’un vampire de sexe opposé. Ils n’ont pas de contact avec les humains et si c’est le cas, ils leur effacent la mémoire. Par contre, ils ne supportent toujours pas la lumière du soleil. Ils peuvent procréer également mais rarement et ni l’enfant, ni la mère n’ont une grande chance de survie.

D’ailleurs, on ne peut pas dire mais cet attroupement de vampires est assez limité… On parle beaucoup de la confrérie mais ils sont tellement vus comme des pestiférés qu’on entend rarement parlé des vampires dit civiles.

Tout ça pour dire que ce roman est centré sur le couple Beth/Kolher, de sa formation entouré de tentative de meurtres, de complot sur le côté, d’enlèvement, etc.

Autours d’eux gravite, les membres de la confrérie (au nom assez sympathique, puisqu’ils viennent de nom tel que Colère, Rage, Furie, Sadique, Vicieux, etc.) qui ont chacun un tempérament bien différent, un lourd secret ancré à l’intérieur. Chaque roman sera du coup centré sur l’un d’eux (et de son futur couple). J’ai déjà un net penchant pour Zadiste, humour noir et rien à foutre.

C’est un livre qu’on lit rapidement (malgré plus de 500 pages) et facilement dont la force réside dans ses personnages (qui n’ont pas encore eu le temps de s’étoffer). Il est un peu du même genre que les romans à l’eau de rose sortant chez J’ai Lu.

4 Réponses to “La confrérie de la dague noire : l’amant ténébreux de J.R. Ward”

  1. Ankya 9 décembre 2010 à 23:19 #

    Le côté eau de rose me rebute un peu… et le titre, encore plus !
    Ceci dit je suis sûre que si je l’ai entre mes mains je le lirai avec plaisir ^^

    • endorphinage 10 décembre 2010 à 10:35 #

      ben, ce coté là a été un vrai repoussoir pour moi!
      du coup, je ne pense pas lire la suite^^ »

  2. Alexiel 18 décembre 2010 à 23:35 #

    Moi aussi le côté eau de rose me rebute. Rien que la couverture me dit que c’est dans ce genre et me fait fuir à des kilomètres.
    Mais merci d’avoir essayé ça m’évitera à devoir le faire. :p

    • endorphinage 18 décembre 2010 à 23:40 #

      je suis méga déçue quand même, pareil cover + résumé me disait « mauvais éloigne toi », mais quand j’ai lu de supers avis, même auprès des hommes!!!
      je me suis dit que ça devait être quand même bien… j’ai lu de la romance côté j’ai lu (par harlequin, ça, ça passe vraiment pas chez moi) bien meilleure!

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