Légende de David Gemmell

10 Nov

J’ai profité de l’offre de Bragelonne (10 ans – 10 romans – 10 euros) pour m’aventurer dans les romans du fameux David Gemmel.

Et quoi de mieux que de commencer par son premier roman « Légende ». Il fait maintenant partie du « Cycle de Drenaï ». Des romans qui se passent dans le même monde mais pouvant être lu individuellement.

Druss est une légende. Ses exploits sont connus de tous. Mais il a choisi de vivre retiré loin des hommes, au sommet d’une montagne. Là, il attend son ennemi de toujours : la mort. Dros Delnoch est une forteresse. C’est le seul endroit par lequel une armée peut traverser les montagnes. Protégée par six remparts, elle était la place forte de l’empire drenaï. C’est maintenant le dernier bastion, car tous les autres sont tombés devant l’envahisseur nadir. Et le vieux guerrier est son seul espoir.

Le prologue a été difficile pour moi, il y avait beaucoup de lieux, de noms de peuplade que je ne connaissais pas. Je me suis reprise à deux fois pour le relire (enfin, il ne fait que deux pages, pas de quoi fouetter son chat) puis je me suis dit que je comprendrais par après, de fait, cela s’est mieux passé.

On suit plusieurs personnages avec chacun leur histoire, leur rencontre mais tous vont se retrouver à Dros Delnoch pour la défendre contre l’envahisseur Nadir.

L’importance des personnages, c’est un point que j’ai adoré. Même quelques pages à propos d’un soldat ennemi qui se retrouvera mort par après, c’était jouissif. Ils sont tous murement réfléchit. Et se révèlent tout le long du livre… comme Orrin, je ne m’attendais pas à ce revirement de situation. Par contre, apprendre le passé traumatisant de l’une (d’où son comportement) et la faire mourir juste après…

On voit avec Druss ce que devient une légende avec l’âge… on se dit souvent que les héros, une fois la guerre finie se font une petite vie pépère et heureuse. Quand on retrouve un vieil homme atteins, entre autre, d’arthrite et devenu seul sans famille, sans amis (tous tués à la guerre), on ne peut qu’être touché par la force qui le maintient debout et prêt à venir en aide à Dros Delnoch.

C’est dommage qu’on en vienne à une fin « facile », je dirais même improbable pour les personnages principaux.

La grande bataille est détaillé à tel point qu’on se croirait entrain de voir un film avec un champ de bataille en guerre. On est entouré par la peur et le désespoir des soldats qui attendent leur ennemi. La citadelle a 6 murs et on les voit un à un tomber. Gemmell nous tient en haleine à chaque instant dans l’attente soit de la victoire, soit de la défaite.

Dans la narration, mon seul moment où je peux être déçue, c’est le moyen qu’à trouvé Gemmell de sauver la citadelle.

Par contre pour une énième réédition, il y a plusieurs coquilles tout le long du livre !

Un livre d’heroic fantasy agréable à lire mais qui coule de source du début à la fin. Vous pouvez, tout de même passer, un agréable moment.

2 Réponses to “Légende de David Gemmell”

  1. Alexiel 12 novembre 2010 à 05:03 #

    Merde faut que je le lise aussi. Il est dans ma PaL aussi grâce à cette opération de Bragelonne. ^^ »

    • endorphinage 13 novembre 2010 à 11:50 #

      oui, j’avais vu que tu avais pris tout les livres de l’opération XD
      J’aurais bien aimé lire Ayesha… pas moyen de le trouver dans cette version 10euros =.=

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