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Mauve Empire de V.K.Valev

17 Oct

Ici, aussi, c’est Alexiel qui me l’a prêté. Mais au final, je l’ai trouvé en librairie (Molière à Charleroi pour ne pas citer – le seul tome qui leur reste des éditions du Petit Caveau).

Me voici donc avec le premier tome publié par cette maison d’édition, publié en juin 2009.

Severin travaille en tant qu’ingénieur pour une grosse boîte. La nuit, il va dans un l’hôpital car il possède également la particularité de guérir les gens. Tous sauf la personne la plus importante à ses yeux, sa femme.

De plus, il fait des rêves étranges avec une certaine Ouma.

Une revisite du mythe vampirique où ici, l’histoire commence par la propagation d’un virus.

J’ai eu du mal avec la première partie. Je ne voyais pas où l’auteur voulait en venir. Mais l’ambiance était telle que j’ai continué ma lecture.
Pour un monde futuriste, on en voyait peu les nouveautés que cela apportait, surtout que Severin avait une préférence pour les « vieilleries » comme sa montre dont il doit remonter le mécanisme. Alors à part les accessoires qu’on a droit à nos frigos ou autres ustensiles, j’ai trouvé que ça manquait de fouilles de ce côté.

Arline, sa femme, bien que toujours présente par les pensées et les actions de Severin manquait cruellement « d’elle-même » dans l’histoire. De même que Clarisse, cette collègue de bureau qui voit cruellement son histoire s’achever.

On arrive à la seconde partie du livre où on voit où veut en venir l’auteur avec l’apparition des vampires et les explications de tout ce qui entoure le héro. Cela se lit très vite. Et on ne peut s’empêcher de sourire au message de Severin à l’humanité.

Un bravo à Véronique Thomas qui a su faire une couverture en adéquation avec le roman!

En général, je trouve que ce roman est bien mené, l’écriture est claire, facile et agréable. Un livre teinté de touche d’humour. Ca ne me dérangerait pas du tout de lire une autre œuvre de V.K. Valev.

Le manoir des immortels d’Ambre Dubois

11 Sep

Il y a bien longtemps que je voulais lire le premier tome de la quadrilogie ( ?) « Les soupirs de Londres ». Encore une fois, Alexiel m’en a donné l’occasion.

Londres, 1888…
La ville est secouée par les épouvantables crimes de Jack l’Eventreur. Dans la petite communauté vampirique locale, dirigée par le ténébreux Rodrigue, l’on se pose des questions. Le tueur serait-il l’un d’eux?
La belle Stella, reconnue pour ses étonnants pouvoirs occultes, va être chargée de mener l’enquête auprès d’une curieuse famille bourgeoise, les Heartavy.
Finira-t-elle enfin par découvrir la terrible vérité?

On tombe très vide dans le bain, une atmosphère prenante, un mystère à élucider, des partenaires pas si bien connu, on est bien parti.

Les descriptions des lieux donnent du charme aux endroits où l’auteure nous mène. Ils ne m’ont pas saoulé du tout. Ca ne rendait que le climat londonien plus sombre.

La communauté vampirique de Londres est menée par le prince Rodrigue… Chacun a ses propres caractéristiques, aucun ne ressemble à l’autre. On peut du coup facilement s’attacher à au moins l’un d’eux, si ce n’est pas à tous.
J’espère avoir plus de détail sur leur passé et de profondeur pour certains d’entre eux parce que ça me manquait cruellement.

Enfin, une héroïne, vampire et sorcière de surcroit qui ne soit pas une potiche. Elle n’est peut être pas la plus forte des vampires avec les pouvoirs que certains ont.
Mais ne ça la rend que plus attachante. Même si parfois, ses déductions manquent à l’appel (cfr. l’histoire du fiancé de son amie Marie et le lien que Stella n’a pas fait directement).

Différents mythes sont mis en place, manié au gré de l’auteure qui nous fait donc partagé sa vision de ce qui aurait pu être.

Pas de surprise sur la fin de l’enquête de Stella. Mais ça, c’est sans doute ma faute… C’est dernier temps, j’élucide en un rien de temps toute histoire policière avant les enquêteurs eux-mêmes.

Il n’en reste pas moins que c’est un livre très prenant, avec de bonnes idées, de la spontanéité dans l’écriture et une héroïne sympathique qui semble garder un secret non dévoilé dans ce roman.

Le deuxième tome est sorti en février, « Le sang d’Hecate » aux éditions du petit caveau où vous retrouverez également ce premier tome réédité.

Il ne me reste plus qu’à m’approprier le second (et premier) tome…

Ca me permet en prime d’avancer dans mon Challenge Littérature Belge.

Anthologie, Or et Sang

27 Août

J’ai profité d’un tour vers Paris pour piquer des livres à Alexiel. Je me suis dit que ce recueil avec 16 nouvelles serait parfait pour connaître de nouvelles plumes et des histoires merveilleuses.

L’Anthologie Or et Sang paru dans la maison d’édition du Petit Caveau qui cible les histoires vampiriques.

Je ne vais pas commenter chaque nouvelle mais parler un peu de mes préférées.
Bien que le thème soit « l’or et le sang », chaque écrivain nous emmène dans des endroits bien différents par rapport aux autres, un château français, une mine, les rues de Los Angeles, etc.

Chacune ont des histoires très diverses, et si parfois, j’en ai trouvé certaines très mièvres ou trop de descriptions pour de si courtes nouvelles, d’autres m’ont subjugué par leur originalité.

Déjà, « Le transformateur » de Franck Ferric m’a énormément plût, m’a étonné du tout au tout. Un réel plaisir à lire et à se faire surprendre !
Du coup, je sais que ma prochaine lecture, sera son roman « La loi du désert » paru aux éditions du Riez.

« Confessions nocturnes » de Stephane Soutoul était un très beau texte, très doux, rempli de douleur des propos du protagoniste. Et sans doute l’une des rares histoires du roman où la femme est, si pas l’héroïne, la première personne concernée.

Cecile Duquenne m’a réellement captivée avec « Les deux orfèvres ». Un marché entre un orfèvre et un vampire, à la recherche de son âme. Une histoire rondement menée !

Pour une première publication, d’une de ses nouvelles, Gwenaelle Durand, nous offre un vampire, tueur à gage à la solde du Premier dans « Ombres et Or« . Le seul bémol ? J’aimerais qu’il y ait une suite qui redonne vie à Léthé.

Puis palme d’or à l’humour de Lucile Garrigoux et sa nouvelle « Mercenaires, Larmes divines et ex-petites amies rancunières ». Humour fracassant !

Petit dernier mais non des moindres, Henri Bé propose «Or, sang, soleil »,  une petite vengeance finale…

La couverture quant à elle, bien que jolie, a droit à un visage trop lisse… et complètement rouge, comme si la personne s’était pris un coup de soleil. Un problème d’imprimerie au vue du site internet de l’illustratrice, Véronique Thomas. [cfr photo ci-dessus, de bien meilleure qualité]

Vu le thème, il arrive que certaine nouvelle se dirige dans le même sens… et au final, se contredise l’une et l’autre. Ce n’est pas grave mais quand elles se suivent, ça fait bizarre.

Voilà donc un recueil avec du bons, du très bons et du mauvais (enfait une seule que j’ai eu beaucoup de mal). En tout cas, il permet de se faire une idée sur certains auteurs et peut-être de les suivre dans leur parcours.

On retrouve comme auteurs ; Bettina Nordet, Franck Ferric, André Samie, Lia Vilorë, Stéphane Soutoul, David Osmay, Cecile Duquenne, Line D Rey, Elodie Lemaire, Elie Darco,  Gwenaelle Durand, Audrey Herreman, Aurélie Wellenstein, Alazaïs Clénié, Lucile Garrigoux,  Henri Bé.