Ici, aussi, c’est Alexiel qui me l’a prêté. Mais au final, je l’ai trouvé en librairie (Molière à Charleroi pour ne pas citer – le seul tome qui leur reste des éditions du Petit Caveau).
Me voici donc avec le premier tome publié par cette maison d’édition, publié en juin 2009.
Severin travaille en tant qu’ingénieur pour une grosse boîte. La nuit, il va dans un l’hôpital car il possède également la particularité de guérir les gens. Tous sauf la personne la plus importante à ses yeux, sa femme.
De plus, il fait des rêves étranges avec une certaine Ouma.
Une revisite du mythe vampirique où ici, l’histoire commence par la propagation d’un virus.
J’ai eu du mal avec la première partie. Je ne voyais pas où l’auteur voulait en venir. Mais l’ambiance était telle que j’ai continué ma lecture.
Pour un monde futuriste, on en voyait peu les nouveautés que cela apportait, surtout que Severin avait une préférence pour les « vieilleries » comme sa montre dont il doit remonter le mécanisme. Alors à part les accessoires qu’on a droit à nos frigos ou autres ustensiles, j’ai trouvé que ça manquait de fouilles de ce côté.
Arline, sa femme, bien que toujours présente par les pensées et les actions de Severin manquait cruellement « d’elle-même » dans l’histoire. De même que Clarisse, cette collègue de bureau qui voit cruellement son histoire s’achever.
On arrive à la seconde partie du livre où on voit où veut en venir l’auteur avec l’apparition des vampires et les explications de tout ce qui entoure le héro. Cela se lit très vite. Et on ne peut s’empêcher de sourire au message de Severin à l’humanité.
Un bravo à Véronique Thomas qui a su faire une couverture en adéquation avec le roman!
En général, je trouve que ce roman est bien mené, l’écriture est claire, facile et agréable. Un livre teinté de touche d’humour. Ca ne me dérangerait pas du tout de lire une autre œuvre de V.K. Valev.